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Réactions nuisibles

 

Juger

Poser des questions directes à la victime. Essayer de lui soutirer des détails. Parler sans arrêt.

 

Douter

Vous montrer sceptique, investiguer, questionner ce que la victime vous dit.

 

 

 Banaliser, minimiser ou au contraire dramatiser

 

 

Souligner ses faiblesses, ce qu’elle aurait pu dire et faire

 

 

Ignorer

Ne pas vous mêler de l’histoire de la victime sous prétexte que cela ne vous concerne pas, que ce n’est pas votre problème. Ignorer la demande d’aide.

 

Culpabiliser

Blâmer la victime pour ce qu’elle n’a pas fait. Lui laisser entendre qu’elle a dû provoquer, qu’elle a sa part de responsabilité dans ce qui lui est arrivé.

 

Surprotéger

Étouffer, surprotéger la victime en l’empêchant de sortir, de voir des amis ou de dormir à l’extérieur de son domicile.

Tourner la page

Empêcher la victime d’exprimer les émotions négatives qu’elle vit sous prétexte qu’il ne faut pas vivre dans le passé ou que ce n’est pas bon pour elle.

Non-verbal inadéquat

Ne pas regarder la victime, être distrait, toucher la victime.

Prendre le contrôle

Prendre le contrôle de la situation. Prendre toutes les décisions à la place de la victime.

Mettre de la pression

Faire preuve d’impatience envers la victime. Mettre beaucoup de pression pour qu’elle entreprenne des démarches ou qu’elle porte plainte.

Vivre des émotions très intenses

Pleurer de façon hystérique, faire une colère violente, s’énerver et s’agiter.

 

 

Exprimer sa colère à l’agresseur

Aller dire votre façon de penser à l’agresseur, le blâmer pour ce qu’il a fait subir à la victime. Prendre pour acquis que la victime déteste son agresseur. Menacer de tuer l’agresseur.

Promettre de garder le secret

Promettre à la victime de garder le secret peut s’avérer dangereux si elle a besoin de protection.

Réactions aidantes

 

Écouter

Écouter ce que la victime a à dire sans porter de jugement. La laisser s’exprimer dans ses mots, à sa façon, à son rythme.

Croire

Croire ce que la victime vous dit. C’est son vécu et sa perception. Il est possible que ça nous paraisse invraisemblable ou décousu, il sera toujours temps plus tard de remettre les morceaux de casse-tête en place. Pour l’instant, vous devez vous centrer sur ce qu’elle dit et vit.

Recevoir

Recevoir ce que la victime dit sans minimiser ni amplifier les faits, les émotions, les conséquences. L’écoute active s’avère très utile pour se centrer sur l’autre.

Encourager ses forces

Valoriser les «bons coups» de la victime. Souligner ses forces, son courage d’en parler.

Être supportant

Vous montrer disponible que ce soit pour en parler ou accompagner la victime dans ses démarches. Si vous vous sentez incapable de l’aider, il est important de le lui dire et de l’aider à trouver une autre personne qui sera en mesure de le faire.

La déculpabiliser

Faire comprendre à la victime que ce n’est pas de sa faute si elle a subi une agression sexuelle. L’agresseur est entièrement responsable de ses actes. Sa responsabilité à elle, c’est de prendre soin d’elle.

Favoriser son autonomie

Aider la victime à reprendre du pouvoir sur sa vie, tout en étant présent. Lui donner de l’espace pour respirer, pour reprendre son niveau de fonctionnement habituel.

Valider ses émotions

Aider la victime à exprimer ce qu’elle ressent en normalisant ses réactions, émotions et sentiments (colère, rancœur, culpabilité, baisse de l’estime de soi).

Non-verbal adéquat

Garder un bon contact visuel avec la victime, adopter une posture d’ouverture, être attentif à la victime.

Redonner le pouvoir

Aider la victime à reprendre le contrôle de la situation. L’encourager à prendre des décisions.

Respecter son rythme

Faire preuve de patience envers la victime. Respecter son rythme de cheminement et prendre en compte ses besoins.

Rester le plus calme possible

Essayer de rester le plus calme possible. Être honnête sur vos sentiments. Il est normal d’avoir besoin de pleurer ou de nommer notre colère, mais il est très important d’expliquer vers qui s’est dirigé, pour éviter que la victime se sente responsable de nos émotions.

Se centrer sur la victime

Centrer ses interventions sur la victime, s’occuper de sa protection, éviter les éclats qui pourraient lui nuire.

  

Être transparent

Expliquer à la victime à qui vous devez parler de son secret et dans quel but.

Attitudes aidantes